En vue des prochaines journées FIFA de juin 2025, le Bénin prépare activement sa rentrée internationale. Un match amical contre le Maroc est déjà confirmé, prévu le 10 juin sur le sol marocain, dans le cadre des préparatifs pour les échéances continentales à venir. Mais une autre possibilité commence à faire son chemin depuis la semaine dernière : un second rendez-vous face à la Guinée, pourrait être organisé. Cette hypothèse, relayée par le site guinéen Guinée Foot, n’a pas été officialisée par les autorités béninoises, mais elle soulève une question importante sur la meilleure stratégie de préparation.
Faut-il privilégier un duel contre le Syli National, équipe en pleine évolution portée par Serhou Guirassy meilleur buteur africain en ligue des champions Européenne, pour jauger le niveau de compétition et affiner les automatismes ? Serait-il plus judicieux d’organiser une opposition interne avec un groupe élargi, afin de donner du temps de jeu à un maximum de joueurs et d’évaluer toutes les options disponibles ?
Le match contre la Guinée offrirait sans doute un test grandeur nature aux Guépards, permettant d’affronter un adversaire africain de qualité dans des conditions proches de la Coupe d’Afrique des Nations. Cela pourrait aider le sélectionneur Gernot Rohr à cerner davantage les forces et faiblesses de son équipe face à un rival direct sur le continent. Cependant, certains confrères estiment qu’une confrontation interne, avec un effectif élargi, présenterait des avantages non négligeables. En effet, cette formule permettrait d’observer tous les joueurs à disposition, notamment les nouveaux talents ou ceux en quête de confirmation, dans un cadre contrôlé.
Selon Octave Dotou, rédacteur sur le site du Onze du Bénin, affronter une sélection guinéenne bien classée permettra au Bénin de jauger son niveau, d’ajuster ses automatismes et de préparer ses joueurs. Cependant, il estime que cette période FIFA aurait aussi peut être l’occasion d’élargir le groupe et de tester de nouveaux talents, notamment parmi les jeunes évoluant dans le championnat local ou dans des clubs moins connus à l’étranger.
Pour lui, le Bénin doit penser à se renouveler : un match amical devrait servir à construire l’avenir de l’équipe nationale et à offrir plus d’options sur le banc. Organiser un mini stage ou prévoir deux rencontres afin d’observer davantage de joueurs aurait été encore plus bénéfique. Pour finir, il pense que, pour espérer rivaliser avec des équipes comme le Maroc, il faudra plus que des automatismes : il faudra de la profondeur d’effectif, de la concurrence et une vraie dynamique de groupe.
Quoi qu’il en soit, le rendez-vous contre le Maroc reste un grand défi, qui servira de véritable baromètre pour les ambitions des Guépards dans les mois à venir. Dans l’attente d’une annonce pour confirmer ou informer ce deuxième match amical, la question reste posée.
